Ursula Schachenhofer

Vergänglichkeit am Tinnebach (transience at the riverside), performance et vidéo - 4’, 2015.

NoBeach, performance et vidéo - 3’57”, 2011.

Holidays at the trainstation, performance et vidéo - 15’12”, 2010.

À travers différentes performances, Ursula Schachenhofer questionne la visibilité et l’impact de son passage sur un territoire. Transience at the riverside questionne plus particulièrement la fugacité de notre existence et l’empreinte qu’elle laissera.

Nobeach et Holidays at the trainstation s’attachent à déplacer l’usage qu’on peut avoir d’un sol : le lieu public, habituellement destiné à être un lieu de passage, devient pour l’artiste un lieu quasi-sédentaire, où elle élit résidence, même provisoirement. Que reste-t-il dans le territoire, de son action, de son corps, de ses pensées, lorsqu’elle le quitte, librement ou sous la contrainte ?

Farah Khelil

Point de vue, point d’écoute (Fêtes), vidéo sans piste audio - 4’39”, 2012.

Farah Khelil filme une scène de fête se déroulant dans sa famille en Tunisie, au cours d’une période de forte radicalisation dans le pays. Les tensions nationales affectent les relations intimes au sein de la famille, qui se divise. Le conflit oriente l’artiste vers le sol : commun à tous, il accueille sans jugement les talons des unes et des autres.

Les déplacements des danseuses cartographient leurs intentions et dessinent une carte relationnelle inconsciente.
Celle qui filme adopte à la fois le point de vue, quasi-animal, de celle qui prête attention aux sons et à ce qu’ils présagent, et celui de l’enfant qui observe les adultes à son échelle, éloignée de leurs problèmes et de leur langage.